Casa de Gavaldá |
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Por el Prof. Enrico Pierosara
SAINT PRIVAT
MARTYRE ET EVEQUE DE MENDE (FRANCE)
Saint Privat a évangélisé les territoires de Gévaudan au III siècle et il subit le martyre au temps des empereurs Valérien et Gallien, entre le 257 et le 260. Après sa mort son corps fut transporté dans des endroits différents jusqu'à l’an 1170, quand l'évêque Aldebert III de Tournel composa ses reliques dans la crypte de la cathédrale de Mende. Pendant les guerres de religion et pendant la Révolution, les reliques du saint furent en partie dispersées et aujourd'hui de celles qui encore en restent, elles sont conservées dans l'église de l'ermitage à Mende.
BIOGRAPHIE:
Au IIIe siècle, la Gaule est envahie par les Alamans, menés par leur chef Chrocus, à qui les historiens accordent de nombreux pillages dont le temple de Mercure sur le Puy de Dôme. Quand ils arrivent en pays gabale, les habitants se sont réfugiés dans la forteresse de Grèzes, Privat lui est en période de jeûne, retiré dans une crypte du Mont Mimat. Pendant deux ans se défendent de l'envahisseur. Les Alamans finissent par trouver Privat et tentent de se servir de lui, comme otage, afin de parvenir à faire ouvrir la forteresse. Depuis les grottes qu'il aurait aménagé sur les hauteurs, jusqu'au village de Mende, il est tiré, frappé et mutilé. Toujours selon Grégoire de Tours, Privat aurait refusé de livrer son peuple malgré tous les supplices barbares qu'on lui faisait subir (« Le bon pasteur refusa de livrer ses brebis aux loups, et on voulut le contraindre de sacrifier aux démons »).
Exténués, les Alamans auraient laissé libre les Gabales en leur promettant la paix. Privat, lui, succombera à ses blessures dans les jours qui suivent. Une légende populaire rapporte une autre version de son martyr. Ainsi il aurait été enfermé dans un tonneau, des clous étant pointés vers l'intérieur, et jeté dans la falaise, roulant de son ermitage jusqu'au pied de la ville. Ce sont des ronces qui auraient arrêter sa chute. Toujours est-il que la colline où le supplice aurait pris fin, au dessus du quartier de la Vabre, se dénomme la colline du bourreau, sans doute en rapport avec cet épisode.
Privat aurait été enterré vers le lieu où pris fin son martyr, sur la colline du bourreau, où son corps aurait été transporté par Saint Ilpide, qui subira lui aussi le martyre. Privat est depuis enterré au pied du mont Mimat, là où le Pape Urbain V fit ériger la .
Une chapelle était auparavant dressée à la même place, au dessus du tombeau du Saint. Enterré au pied du mont, son corps aurait été transporté vers 631 dans la banlieue de Paris, à Saint-Denis. Puis en direction de la Lorraine au VIe siècle, en l'église de Salone, ce qui explique sans doute le patronage confié au saint gabale de certaines églises, villages ou lieux-dits Lorrains. C'est un moine du Gévaudan qui ramènera le corps en son pays, les mendois se chargeant de conserver ses reliques dans une crypte aménagée en dessous de ce qui sera leur chapelle, puis la cathédrale de Mende. Ce retour est une volonté de l'évêque de Mende au Xe siècle. Cachées dans une crypte, ces reliques disparaissent vers 1110 mais sont retrouvées par l'évêque Aldebert III, vers 1170. Une grande partie de ses reliques ont disparu suite aux guerres de religions, puis à la Révolution française. La crypte est toujours présente sous la cathédrale de Mende, mais les dernières reliques se trouvent en la chapelle de l'ermitage.Basilique-cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende
On retrouve le peuple Gabale à deux reprises dans leDe bello galico de Jules César, dans un texte où il nous est expliqué que les Gabales sont clients des Arvernes et suivent les ordres de Vercingétorix. Dans le livre septime, on apprend Luctérius, le Cadurque, prépare des troupes pour attaquer la cité narbonnaise « Il s'avance chez les Nitiobroges et les Gabales, reçoit de l'un et de l'autre état des otages, et, ayant réunit une forte troupe, entreprend d'envahir la Province, en direction de Narbonne. » — Jules César, De bello Gallico, Livre VII, chap.VII. :
Il est peut-être bon de préciser que les Helviens étaient alliés des Romains, et qu'ils les avaient aidés à franchir les Cévennes (en partie sur leur territoire, qui se situe désormais dans le département de l'Ardèche) afin de rallier le pays arverne avant la bataille de Gergovie. Mais la riposte gauloise sera vaine et un nouveau siège commence à Alesia « On demande aux Éduens et à leurs clients, Ségusiaves, Ambivarètes, Aulerques Brannovices, Brannoviens, trente-cinq mille hommes ; un chiffre égal aux Arvernes auxquels on joint les Éleutètes, les Cadurque, les Gabales, les Vellaviens, qui sont depuis longtemps sous leur domination ; ... » — Jules César, De bello Gallico, Livre VII, chap.LXXV . Vercingétorix appelle alors une nouvelle fois les Gabales à l'aide :
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